Pourquoi faut-il faire un bilan de santé avant l’intervention ?

En dehors d’un véritable bilan de santé, la préparation est physique, psychologique et matérielle :

Ce bilan de santé est initié par l’équipe médicale (chirurgien, anesthésiste, médecins, etc.). Cette préparation, véritable « parcours fléché » du futur opéré, est essentielle et conditionne les résultats de l’opération. L’ensemble de la préparation va durer plusieurs semaines.

Tous les examens demandés par le chirurgien et l’anesthésiste avant l’intervention permettent d’éviter de découvrir au dernier moment, ou de voir apparaître dans les suites opératoires, une affection jusque-là méconnue.

Tout doit être passé en revue : le cur, les vaisseaux, les poumons, le sang (il faut vérifier l’absence d’anémie, de trouble de la coagulation, etc.), le bon fonctionnement du rein, du foie, l’absence de maladies évolutives ou transmissibles ?

Éventuellement, le concours de certains spécialistes sera nécessaire.

Enfin, il est nécessaire de dépister un éventuel foyer infectieux à traiter avant l’intervention.

Il faut parfois maigrir car un surpoids complique l’intervention (davantage de risque infectieux, de phlébites, de saignement, etc.), majore les difficultés pour trouver les repères anatomiques afin de bien positionner la prothèse et gêne pour faire la rééducation après l’intervention (sans parler du risque d’usure précoce de la prothèse).

Préparation psychologique

  • Il faut vous sentir prêt ». Il est préférable de choisir une période de vie « calme » sans trop de soucis, par ailleurs.
  • Il faut également avoir réfléchi, notamment en termes de qualité de vie, afin de mieux savoir ce que la prothèse peut apporter mais également ce qu’il est vain d’attendre.

Préparation physique :

Pour la prothèse de hanche, genou, cheville, l’idéal est de faire travailler lesmuscles des bras pour bien utiliser le perroquet (petit triangle, suspendu au-dessus du lit pour se redresser) les premiers jours. Il est également préférable de se familiariser avec les cannes anglaises avant l’opération pour limiter l’appréhension.

Entrainez-vous à marcher avec vos cannes anglaises. Arrêter de fumer avant de se faire opérer réduit les risques de complications.

Un rapport d’experts rendu public par l’Office français de prévention du tabagisme, s’abstenir quelques semaines avant une opération chirurgicale et entre 3 semaines et 3 mois après, selon les cas, ? fait disparaître le surrisque ».

Les fumeurs opérés encourent trois fois plus de complications du site opératoire (problèmes de cicatrisation, infections digestives ou des vaisseaux, éventration, …), deux fois plus de passage en réanimation, un allongement du temps de séjour, une multiplication par huit du risque d’absence de consolidation osseuse ?.

Préparation matérielle :

Il est nécessaire d’organiser votre hospitalisation, votre absence de la maison, votre retour à la maison ou votre séjour en centre spécialisé ?

Nous vous conseillons de vous procurer certains ustensiles très utiles pour le retour à domicile (par exemple : pince de préhension, rehausseur de WC, tapis anti-dérapants placés dans plusieurs endroits pour éviter de glisser, etc.).

Notre avis :  Il faut préparer l’intervention et faire un bilan de santé complet dans le but de diminuer la plupart des complications précoces ou tardives. Cette préparation est le prix de la sécurité.

Si vous vous sentez trop stressé(e) » par l’opération, parlez-en à votre médecin. Quelques séances de relaxation pourront éventuellement vous aider.

Comment se préparer à l’intervention ?

En dehors d’un véritable bilan de santé, la préparation est physique, psychologique et matérielle :

Bilan de santé :

il est initié par l’équipe médicale (chirurgien, anesthésiste, médecins, etc.). Cette préparation, véritable « parcours fléché » du futur opéré, est essentielle et conditionne les résultats de l’opération. L’ensemble de la préparation va durer plusieurs semaines. Tous les examens demandés par le chirurgien et l’anesthésiste avant l’intervention permettent d’éviter de découvrir au dernier moment, ou de voir apparaître dans les suites opératoires, une affection jusque-là méconnue.

Tout doit être passé en revue : le c½ur, les vaisseaux, les poumons, le sang (il faut vérifier l’absence d’anémie, de trouble de la coagulation, etc.), le bon fonctionnement du rein, du foie, l’absence de maladies évolutives ou transmissibles ?
Éventuellement, le concours de certains spécialistes sera nécessaire.

Enfin, il est nécessaire de dépister un éventuel foyer infectieux à traiter avant l’intervention. Il faut parfoismaigrir car un surpoids complique l’intervention (davantage de risque infectieux, de phlébites, de saignement, etc.), majore les difficultés pour trouver les repères anatomiques afin de bien positionner la prothèse et gêne pour faire la rééducation après l’intervention (sans parler du risque d’usure précoce de la prothèse).

Préparation psychologique :

Il faut vous sentir « prêt ». Il est préférable de choisir une période de vie calme sans trop de soucis, par ailleurs. Il faut également avoir réfléchi, notamment en termes de qualité de vie, afin de mieux savoir ce que la prothèse peut apporter mais également ce qu’il est vain d’attendre.

Préparation physique :

Pour la prothèse de hanche, genou, cheville, l’idéal est de faire travailler les muscles des bras pour bien utiliser le perroquet (petit triangle, suspendu au-dessus du lit pour se redresser) les premiers jours.

Il est également préférable de se familiariser avec les cannes anglaises avant l’opération pour limiter l’appréhension.
Entrainez-vous à marcher avec vos cannes anglaises.
Arrêter de fumer avant de se faire opérer réduit les risques de complications.

Un rapport d’experts rendu public par l’Office français de prévention du tabagisme, « s’abstenir quelques semaines avant une opération chirurgicale et entre 3 semaines et 3 mois après, selon les cas, fait disparaître le surrisque ».

 » Les fumeurs  » opérés encourent trois fois plus de complications du site opératoire (problèmes de cicatrisation, infections digestives ou des vaisseaux,
éventration, etc.), deux fois plus de passage en réanimation, un allongement du temps de séjour, une multiplication par huit du risque d’absence de consolidation osseuse ?.

Préparation matérielle :

Il est nécessaire d’organiser votre hospitalisation, votre absence de la maison, votre retour à la maison ou votre séjour en centre spécialisé…

Nous vous conseillons de vous procurer certains ustensiles très utiles pour le retour à domicile (par exemple : pince de préhension, rehausseur de WC, tapis antidérapants placés dans plusieurs endroits pour éviter de glisser, etc.).

Notre avis :  Arrêter de fumer avant une intervention et entre 3 semaines et 3 mois après une intervention réduit les risques de complications.Préparez votre hospitalisation comme vous auriez préparé un grand voyage. 

La visite auprès du chirurgien n’est pas synonyme d’intervention immédiate. Vous êtes souvent étonnés par les délais entre la première consultation avec le chirurgien et la date de l’intervention.

La préparation méticuleuse de l’intervention retarde sa date, mais diminue le risque de la plupart des complications précoces ou tardives.

Quelles fournitures apporter pour l’hospitalisation ?

Pour votre hospitalisation, il est capital d’apporter tout ce qui a été prescrit ou demandé par le chirurgien et l’anesthésiste :

  • votre traitement médicamenteux personnel et vos ordonnances.
  • votre carte d’autotransfusion (ou de groupe sanguin).
  • toutes vos radiographies (mêmes les plus anciennes)et vos résultats de prélèvements sanguins et urinaires.
  • une paire de bas de contention pour la chirurgie de la hanche, du genou ou de la cheville (le choix du modèle de bas est fonction de chaque centre d’orthopédie, demandez conseil à votre anesthésiste).
  • une paire de cannes anglaises (vous pouvez soit louer les béquilles, soit les acheter). Attention, aujourd’hui, la Sécurité Sociale ne prend plus en charge la location ! En revanche, elle rembourse une partie de l’achat. Pour cela, il vous faudra une ordonnance.
  • des chaussures fermées, confortables, type baskets à « velcros » ou charentaises, à semelles antidérapantes (pour béquiller sans risque de chute après la mise en place d’une prothèse de la hanche, du genou ou de la cheville) et un long chausse-pied.

Afin d’améliorer votre confort et vous sentir plus à l’aise : un nécessaire de toilette (savon, dentifrice, brosse à dents, chewing-gums pour les premiers jours, déodorant, parfum, rasoir, gant, serviette de toilette, brosse, peigne, produits de soins habituels et un miroir pour vous refaire une beauté si vous restez au lit les premiers jours), des serviettes périodiques car l’intervention peut perturber le cycle menstruel.

Certaines personnes aiment apporter leur oreiller favori.

N’oubliez pas d’apporter les numéros de téléphone de la famille et de vos amis, de noter vos nouvelles coordonnées pour les leur communiquer, de la lecture, des mots croisés et de quoi écrire, des timbres et des enveloppes, une radio avec écouteurs, des boules Quiès si vous êtes sensibles au bruit, un chèque pour bénéficier de la télévision et du téléphone.

Le temps semble moins long lorsque l’on s’occupe !

Pensez, enfin, à vos lunettes, à vous munir de vêtements amples, confortables, faciles à enfiler et retirer (chemise de nuit, « jogging », pyjama, robe de chambre, des slips faciles à enlever (genre slip de bain avec des cordons d’attache sur les côtés ou des scratches pour les enfiler et les enlever aisément après l’intervention.).

En cas de séjour en centre de convalescence ou de rééducation, votre départ a lieu directement de l’hôpital ou de la clinique : préparez une valise à part et faites suivre votre courrier.

Notre avis : Laissez chez vous vos objets de valeur, vos bijoux (laissez-les en lieu sûr), votre téléphone portable (interdit du fait d’interférences avec certains appareils médicaux). Pour ne rien oublier, faites-vous une liste des fournitures à emporter comme celle que l’on donne aux femmes enceintes avant d’accoucher !

Quelles précautions pratiques pour l’hospitalisation ?

Le jour de l’hospitalisation, avant de vous rendre là où vous êtes attendu(e), il est nécessaire de valider votre admission avec les documents suivants :

  • carte nationale d’identité.
  • carte de Sécurité sociale (carte vitale et l’attestation de la carte vitale). – carte de mutuelle.
  • attestation de domiciliation (EDF, PTT).
  • fiche de convocation.

Il est déconseillé d’aller chez le coiffeur juste avant votre intervention, car il faudra faire, le plus souvent, un shampooing antiseptique spécial dès votre arrivée.

Il faut enlever le vernis à ongle et les bagues (même l’alliance) pour l’anesthésie.

Avant votre départ au bloc opératoire, vous allez être « épilé » : la région opérée (ainsi pour la prothèse de la hanche, c’est la cuisse, le mollet du côté opéré ainsi que le pubis qui sont épilés) c’est à dire tondu avec une tondeuse, ou une crème dépilatoire. puis vous aurez le plus souvent à prendre une douche et effectuer un shampoing avec un produit antiseptique spécial (pour lutter contre le risque infectieux).

Un poste de télévision peut être mis à votre disposition dans la chambre que vous occupez. La location, à la journée ou à la semaine, restera toutefois subordonnée aux conditions imposées par la société privée chargée de sa gestion.

Vous pourrez bénéficier, d’une ligne téléphonique France Télécom personnelle, si vous le souhaitez, moyennant un versement indispensable à son branchement au réseau. Les communications restent, bien entendu, à votre charge.

Pour la sécurité de tous, il est interdit de fumer dans les chambres (si vous êtes fumeur, profitez-en pour arrêter de fumer : pensez au « patch » de nicotine).

Les horaires des visites sont très codifiés, prévenez vos proches, parents et amis, afin de leur éviter de se déplacer pour rien. La venue des enfants de moins de 12 ans est déconseillée par la plupart des services et par mesure d’hygiène, les plantes et les fleurs ne sont pas acceptées. Prévenez vos amis.

Notre avis : Chaque chirurgien, anesthésiste et chaque établissement ont leurs habitudes », renseignezvous !

Faut-il arrêter certains médicaments avant l’intervention ?

Avant l’intervention, il est préférable d’arrêter certains médicaments qui retentissent sur la coagulation (anti-vitamines K, aspirine, etc.), sur l’humeur (lithium, antidépresseur, etc.), sur l’inflammation (certains anti-inflammatoires).

Ils doivent être arrêtés plusieurs jours avant l’intervention et éventuellement remplacés par d’autres médicaments jusqu’à l’intervention. Il ne faut donc pas les arrêter de vous-même sans l’avis du médecin anesthésiste, du médecin traitant ou du spécialiste (cardiologue, psychiatre ou rhumatologue).

D’autres médicaments seront arrêtés et non remplacés pour diminuer le risque de complication après l’intervention, comme les traitements hormonaux substitutifs (afin de réduire le risque de phlébites) ou certains traitements de fond des rhumatismes inflammatoires chroniques (anti-TNF« ) en raison du risque infectieux. Les anti-TNF » doivent être interrompus :

  • 2 mois avant la chirurgie (Adalimumab).
  • 15 jours avant la chirurgie (Etanercept).
  • 6 semaines avant la chirurgie (Infliximab).

La reprise est autorisée après cicatrisation.
En général, les autres médicaments peuvent (ou doivent) être poursuivis jusqu’à l’hospitalisation.

Notre avis : Avant l’intervention n’arrêtez pas de vous même vos traitements : demandez conseil à vos médecins, en particulier à votre anesthésiste, il peut être dangereux d’arrêter l’un de vos médicaments.

Attention, ne prenez pas de vous-même de l’aspirine (pour un rhume, une douleur dentaire, un mal de tête, etc.) dans les 10 jours qui précèdent une intervention (risque de saignement).

Doit-on solliciter l’aide d’une assistante sociale avant d’être opéré(e) ?

Dès que vous avez connaissance de votre date d’intervention, il est nécessaire de vous préoccuper de votre devenir : est-il nécessaire d’aller dans une maison de convalescence ou un centre de rééducation (centre de soins de suite et de rééducation), ou pouvez-vous rentrer chez vous directement.

Une fois la décision prise avec votre chirurgien, en accord avec votre entourage, il y a 2 possibilités :

  • si vous vivez seul(e), si votre entourage ne peut vous aider, si vous êtes âgé(e) ou fatigué(e) ou encore si votre habitat n’est pas aménagé, la sortie s’effectuera dans un centre de rééducation ou de convalescence. Nous vous conseillons de contacter l’assistante sociale (la secrétaire ou l’infirmière responsable) qui vous guidera pour choisir le centre le plus adapté à vos besoins et à vos désirs
  • si vous pouvez rentrer chez vous (soutien familial, état de santé satisfaisant), pour la chirurgie de hanche ou de genou, il sera souvent nécessaire d’aménager, à vos frais, votre habitat (W.-C. surélevé, sièges avec accoudoirs, etc.) ou d’organiser le quotidien avec votre entourage (activités ménagères, courses, sorties, etc.), pour éviter de vous fatiguer et vous permettre de récupérer en douceur.

Notre avis : Dans certains cas, l’avis d’une assistante sociale est souhaitable pour organiser au mieux votre séjour et vos soins de suite. Il vaut mieux réserver très tôt (avant votre hospitalisation) une place dans un centre spécialisé, si vous ne pouvez pas rentrer chez vous après l’hospitalisation.

Pensez à préparer un bagage spécial pour la maison de convalescence (à conserver intact pendant votre séjour, vous l’utiliserez après votre sortie).