Arthroscopie

L’arthroscopie est effectuée en salle d’opération, sous anesthésie générale ou péridurale.

L’arthroscope est un tube de quelques millimètres de diamètre, muni d’un système optique et d’un système d’éclairage; il est couplé à une caméra vidéo miniaturisée, elle-même reliée à un écran de télévision.

L’arthroscope est mis en place à l’intérieur du genou par un orifice minime. Un ou parfois plusieurs autres petits orifices cutanés sont nécessaires pour l’introduction d’instruments fins dans l’articulation. Pendant tout l’examen, le genou est gonflé avec du liquide (sérum physiologique).

  • Descriptif

    Quelles sont les indications de l’arthroscopie ? La place de l’arthoscopie a été mieux précisée par l’A.N.D.E.M. (Agence Nationale pour le Développement de l’Evaluation Médicale), à la suite de la « Conférence de Consensus »du 7 octobre 1994. Arthroscopie opératoire Il est possible par arthroscopie d’effectuer un certain nombre d’interventions chirurgicales intra-articulaires, sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir le genou, et ceci, grâce à l’utilisation d’instruments miniaturisés de haute précision. L’intervention peut porter sur : les ménisques : ablation, le plus souvent partielle, se limitant à la zone lésée du ménisque et conservant toute sa portion saine. L’arthroscopie peut également être utilisée pour suturer un ménisque dans les rares cas où cela est possible. le cartilage : régularisation du cartilage lorsqu’il est fissuré, irrégulier, hypertrophique. Cette régularisation, peut si besoin, intéresser l’os sous-jacent au cartilage ou permettre l’ablation d’un fragment d’ostéochondrite. la synoviale : excision d’adhérences, de replis ( plica ), ablation partielle ou totale de la synoviale. l’arthroscopie peut permettre d’enlever de petits fragments osseux ou cartilagineux libres dans l’articulation ( corps étrangers ). l’arthroscopie est enfin utilisée pour certaines opérations plus importantes du genou, en particulier lors du traitement des ruptures des ligaments croisés, de certaines fractures des plateaux tibiaux. En évitant d’ouvrir l’articulation, elle rend l’intervention moins traumatisante. Arthroscopie diagnostique Beaucoup plus rarement l’arthroscopie est utilisée pour rechercher la cause d’un trouble dans le fonctionnement du genou (douleurs, gonflement, blocages, instabilité, etc...). Dans la majorité des cas en effet, l’examen clinique, et les examens complémentaires modernes (radiographies, scanner, IRM?) permettent de faire le diagnostic, et le recours à l’arthroscopie diagnostique n’est indiqué que si leurs renseignements sont insuffisants. L’arthroscopie permet de regarder : la cavité articulaire les ménisques (interne et externe) les cartilages (de la rotule, du fémur, du tibia) la membrane synoviale (poche qui entoure l’articulation) les ligaments croisés.

  • Déroulement

  • Complications

    Quelles sont les complications de l’arthroscopie ? Les complications de l’arthroscopie sont très rares, encore plus rares que celles de la chirurgie classique. Mais toute opération, si bénigne soit-elle et quelles que soient les précautions prises, comporte un risque qui va de la complication minime à la complication majeure. Les complications au cours de l’arthroscopie. Complications anesthésiques. Elles ne revêtent aucun aspect spécifique à la chirurgie arthroscopique. Complications vasculaires : l’artère ou la veine poplitée peuvent être exceptionnellement blessés (0,003% des arthroscopies). Les complications nerveuses : une zone d’anesthésie cutanée voire des fourmillements localisés sont possibles par atteinte de petits rameaux nerveux situés sous la peau au niveau de la cicatrice. Entorse du ligament latéral interne peut survenir, due aux manœuvres qui permettent d’écarter le fémur du tibia pour accéder aux ménisques. Bris d’instruments : les instruments utilisés sont fragiles et peuvent se casser même s’ils sont maniés par un opérateur soigneux et entraîné. Les complications après l’arthroscopie Les complications thrombo-emboliques les phlébites ne sont pas spécifiques de l’arthroscopie. Elles sont très rares (0,12%) L’arthrite c’est une infection post-opératoire de l’articulation. L’hémarthrose c’est la survenue d’un épanchement sanguin important et douloureux dans l’articulation. Rare (0,5%). Un épanchement non sanguin de l’articulation est possible, souvent du à une reprise trop rapide de l’activité. Une tuméfaction localisée sur la cicatrice est possible. Le syndrome algodystrophique complication très rare mais non spécifique de l’arthroscopie est responsable de douleurs et de raideur. Délire postopératoire. Rétention urinaire. Nausées. Réactions allergiques.

  • Résultats attendus

EN BREF

N’hésitez pas à demander des informations à l’équipe soignante si elles ne vous ont pas été données ou si vous n’avez pas bien compris !