Greffes osseuses

Que sont les greffes osseuses ?

Vous allez bénéficier prochainement d’une intervention chirurgicale par votre chirurgien orthopédique. Cette intervention peut nécessiter des gestes de reconstruction et de renforcement de votre os par des greffons osseux.

  • Descriptif

    Pourquoi opérer ? La mise en place d’implants dentaires au niveau des maxillaires nécessite la présence d’un volume osseux suffisant. En cas de manque d’os, il est nécessaire de réaliser une augmentation par greffe osseuse. Cette greffe peut être posée soit en apposition osseuse, soit à l’intérieur de l’os. Où prendre l’os ? Le prélèvement osseux : plusieurs sites de prélèvement sont possibles, le choix du site dépend de chaque cas et est discuté lors de la consultation avec le chirurgien. Prélèvement osseux iliaque. L’incision est située au niveau de la crête iliaque et laisse une petite cicatrice. Ce prélèvement est souvent douloureux et gêne la marche et la pratique du sport pendant une quinzaine de jours. D’autres zones peuvent être proposées : tibia, radius, etc... selon le volume et l’intervention. Une allogreffe. Ce sont des greffons prélevés sur d’autres personnes. Ces greffons osseux d’origine humaine sont issus de tête fémorale provenant de donneurs sélectionnés lors de la mise en place de prothèse totale de hanche. Ils sont fournis par la banque de tissus de l’établissement français du sang Alpes Méditerranée à Marseille, banque autorisée par l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Le contrôle sérologique du donneur par le biais de la biologie moléculaire (recherche des virus de l’HIV, de la syphilis, des hépatites B et C ainsi que du virus de l’HTLV), ainsi qu’un contrôle bactériologique des têtes fémorales prélevées sont systématiquement effectuées et permet d’obtenir une très haute sécurité d’utilisation. Enfin, pour éliminer tout risque de contamination chaque greffon subit différent traitements physico-chimiques « antibiotiques, procédés de viro-inactivation, irradiation » afin de garantir une sécurité bactériologique « maximale ». Le chirurgien vous précisera l’utilisation éventuelle de ces greffons osseux, notamment dans le compte rendu opératoire et reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

  • Déroulement

    Déroulement de l'opération de la coiffe des rotateurs Avant le traitement Un bilan complet incluant radiographies, parfois échographie, irm et/ou arthroscanner est réalisé permettant de confirmer le diagnostic et de prévoir la chirurgie. Quel traitement ? La chirurgie est réalisée sous anesthésie générale et/ou locorégionale. Elle est classiquement réalisée sous arthroscopie, c’est à dire à l’aide d’une caméra vidéo et de petits instruments, sans ouvrir l’articulation. Deux ou trois petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées autour de l’épaule. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par les autres incisions pour réaliser le geste chirurgical. L’os et le tendon sont avivés et préparés pour la réparation. Une ou plusieurs ancres sont vissées au niveau de l’humérus et qui seront laissés dans l’os de votre humérus. Les fils montés sur ces ancres sont passés dans le tendon et noués entre eux afin d’appliquer le tendon à l’os. Opération de la coiffe des rotateurs Plusieurs gestes sont souvent associés lors de la chirurgie : résection ou réparation de la longue portion du biceps, acromioplastie : la partie agressive de l’acromion responsable du conflit est délimitée, puis réséquée à l’aide d’une fraise motorisée qui rabote et aspire les débris osseux (figure 4). En fin d’intervention, on vérifie que l’acromion est plat et que le conflit est levé (figure 6) résection de l’articulation acromio-claviculaire. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Une anesthésie locorégionale peut y être associée. Elle dure en moyenne une heure et nécessite une hospitalisation d’environ 3 jours. Cette opération peut se dérouler en hospitalisation d’un jour, ou vous pouvez être amené à passer plusieurs nuits hospitalisé(e). Cependant, la chirurgie avec une incision plus importante peut être réalisée dans différents cas. Et après ? Après l’opération, un pansement stérile ainsi qu’une attelle sont mis en place. Les suites opératoires peuvent être marquées par des douleurs importantes, sans qu’il soit possible, avant l’opération, de le prévoir. Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire. Votre membre sera immobilisé dans une attelle pour une durée prévue par votre chirurgien. La rééducation va être débutée selon les habitudes et prescriptions de celui-ci. Pendant les 3 premières semaines après l’opération, vous effectuez vous même une mobilisation passive modérée de l’épaule en réalisant des mouvement pendulaires plusieurs fois par jour. De la 3ème à la 6ème semaine post-opératoire, c’est votre Kinésithérapeute qui mettra en route un programme de rééducation passive de l’épaule : c’est lui qui vous fera bouger le bras. Après la 6ème semaine post-opératoire et la visite de contrôle chez votre chirurgien, vous pouvez enlever définitivement votre attelle et commencer la mobilisation active de l’épaule. La reprise du volant est envisageable après le 2ème mois. Celle du travail survient en général entre le 3ème et le 6ème mois et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. La reprise des activités sportives ne sollicitant pas l’épaule est envisageable au 3ème mois. Il faut attendre le 6ème mois pour reprendre les sports sollicitant votre épaule. Pendant la période post-opératoire votre autonomie va être diminuée. La mobilité de votre épaule peut être bloquée, le temps que les structures réparées cicatrisent et se fixent solidement. Ce délai varie entre 6 semaines et 3 mois. Vous serez revu(e) en consultation et la rééducation sera adaptée à l’évolution de votre épaule. Ces délais sont variables et sont donnés à titre indicatif et seront confirmés lors de la consultation avec votre chirurgien.

  • Complications

    Comment se déroule l’intervention ? La greffe osseuse proprement dite. L’os est placé soit sous forme de petits blocs soit sous forme de broyat. Selon les cas, un bio-matériau peut être utilisé en complément. La fixation de l’os greffé se fait soit par simple impaction, soit en utilisant du matériel adapté.

  • Résultats attendus

EN BREF

N’hésitez pas à demander des informations à l’équipe soignante si elles ne vous ont pas été données ou si vous n’avez pas bien compris !